Découvrir la paroisse et son patrimoine

Histoire et architecture


La paroisse porte en elle une histoire riche de foi, de traditions et de rencontres humaines. À travers les siècles, ses églises et chapelles ont été le cœur spirituel de nos villages, témoins de la vie chrétienne locale. Cette rubrique vous invite à découvrir l’histoire de la paroisse, l’évolution de sa mission pastorale, ainsi que la richesse architecturale de ses édifices religieux : églises romanes, clochers gothiques, retables baroques ou chapelles rurales, autant de trésors à redécouvrir pour mieux comprendre notre patrimoine et notre enracinement spirituel.

Visites et pastorale du tourisme


Castelnaudary est la capitale incontestée de la plaine du
Lauragais. La ville est dominée par l’imposante Collégiale
Saint-Michel de type gothique (XIIIe et XIVe siècles). Le clocher
massif renferme un carillon remarquable de 35 cloches. La nef
est dominée par des orgues historiques de Jean Pierre Cavaillé,
et d’Aristide Cavaillé-Coll qu’on peut entendre le dimanche à la
messe de 11 heures.

La Collégiale de Castelnaudary a fêté ses 700 ans
Un colloque organisé le 3 novembre dernier par le CLES, les Amis de Castelnaudary, la SESA, faisant suite à la messe de Toussaint présidée par Mgr Planet Evêque de Carcassonne , a dignement célébré le septième centenaire de l’élévation de l’église St Michel au rang de Collégiale .

L’occasion nous a été ainsi donnée de mieux connaître l’histoire religieuse de notre ville : la révision de la carte ecclésiastique par le Pape Jean XXII entraîna ,en 1317, la création de l’Evêché de St Papoul; Castelnaudary, qui jusque là dépendait du Diocèse de Toulouse, fut rattachée au nouveau Diocèse et son église paroissiale fut érigée en Collégiale le 22 février 1318. L’arrivée d’ un Collège de 12 Chanoines provoqua la construction au sud de la dernière travée de la nef, d’une ample salle Capitulaire où les religieux tiendraient leur chapitre ; cette salle communiquait avec le cloître établi sur la façade méridionale de la nef ; faute d’entretien, le cloître fut démoli en 1786 ; à la révolution ,la constitution civile du clergé ( 1790 )supprima le chapitre des 12 chanoines.

L’arrivée d’ un Collège de 12 Chanoines provoqua la construction au sud de la dernière travée de la nef, d’une ample salle Capitulaire où les religieux tiendraient leur chapitre ; cette salle communiquait avec le cloître établi sur la façade méridionale de la nef ; faute d’entretien, le cloître fut démoli en 1786 ; à la révolution ,la constitution civile du clergé ( 1790 )supprima le chapitre des 12 chanoines. La salle Capitulaire est alors devenue la sacristie du clergé paroissial, progressivement aménagée au XIXème siècle.

La salle Capitulaire est alors devenue la sacristie du clergé paroissial, progressivement aménagée au XIXème siècle . Au cours de ce colloque, Francis Falcou a montré que la Collégiale que nous voyons aujourd’hui est celle qui est due aux travaux de restauration et d’aménagement des XIXème et XXème siècle, qu’il s’agisse de la toiture de la nef( 1987- 1989 ) de la voûte en bois(1972- 1974), du grand orgue d’Aristide Cavaillé-Coll (1862) de la décoration des chapelles (1874 – 1880), de l’aménagement du Chœur (1866- 1894) ,du dégagement de l’abside avec restauration des contreforts et de la flèche du clocher(1953 – 1955 ) pour ne citer que les plus importants. Si beaucoup a été fait , il reste une restauration en attente depuis 80 ans : celle du dallage du chœur, jugé hors d’usage en1938 par l’Architecte en chef des monuments historiques ,Henri Nodet !

L’abbaye-cathédrale Saint-
Papoul


L’abbaye-cathédrale Saint- Papoul est le siège d’un ancien évêché. Dans l’Église catholique, l’évêque reçoit la charge des apôtres et assure ainsi le lien avec la grande tradition du christianisme. La cathédrale est édifiée sur le tombeau d’un disciple de saint Sernin, elle se présente sous la forme d’une large nef unique du XIVe siècle. Le
chœur en forme de demi-coupole a été construit au XIIe siècle, il
est flanqué de deux absides dont l’une renferme un mausolée et
une statue en marbre du XVIIIe siècle. Le cloître est composé de
quatre galeries qui supportent des chapiteaux aux motifs sculptés.
En saison estivale les lieux sont ouverts à la visite. La messe est célébrée le samedi à 18h.

Belpech possède un très beau portail roman au-dessus duquel une frise d’une quarantaine de masques humains reproduit les personnages représentatifs de la population. Dans une des chapelles, on découvre le tombeau de Jean Cojordan, enfant du village et évêque de Mirepoix, mort en 1361. Une mise au tombeau du XVIe siècle comporte sept personnages. Le tombeau du vendredi saint est symbole de la mort de Jésus, mais aussi de l’attente de la résurrection par-delà les souffrances de l’existence. Plaigne, à la croisée des chemins, est bâti autour de son église, ouvrage fortifié du XIIe siècle. À l’intérieur, on découvre un fragment de sarcophage et une croix de pierre qui présente, sur une de ses faces, une main bénissant. On y a vu un symbole trinitaire, c’est-à-dire une expression artistique de Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit.