Portrait : Jean-Claude Bourdil, futur diacre permanent de notre diocèse — Diocèse de Carcassonne & Narbonne

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Portrait : Jean-Claude Bourdil, futur diacre permanent de notre diocèse

Publié le 19/09/2018

Jean-Claude, vous allez être ordonné diacre permanent le dimanche 23 septembre à Montréal. C’est un évènement diocésain, mais c’est aussi un évènement pour vous. Pouvez-vous vous présenter pour les personnes qui ne vous connaissent pas ?

Je m’appelle Jean-Claude Bourdil, je réside à Montréal dans l’Aude. Je suis garde municipal de métier à la commune depuis 31 ans. Dans l’Eglise, j’ai plusieurs fonctions. Je participe dans la paroisse Saint Dominique au Conseil économique. Je m’occupe de la liturgie dans la paroisse avec Claude Mamet et Christine. J’ai reçu le Lectorat et l’Acolytat avant d’être ordonné diacre le 23 septembre. 

 

Avant d’être ordonné diacre, il y a un cheminement. Comment se passe le processus de formation ?

Depuis plusieurs années, notamment en allant à Lourdes, le ministère diaconal m’a intéressé. J’y ai pensé de plus en plus et j’ai pris rendez-vous avec Mgr Planet. Tout d’abord, j’ai fait 3 années de FODAP (formation diocésaine) à Carcassonne. Puis j’ai fait du discernement pendant 2 ans, avec Jean-Claude Lasserre, qui nous a malheureusement quitté, et avec Thierry Ebershol. Ensuite, la commission diocésaine du diaconat a décidé que je pouvais entrer en formation à Toulouse. Ça fait maintenant 4 ans que je suis cette formation, qui dure 6 ans. Les trois premières années de formation s’appellent le premier cycle et concernent la théologie, les Pères de l’Eglise, etc. Le second cycle est plus pratique : on travaille sur les rituels du mariage, des obsèques, des baptêmes.

 

Etre ordonné diacre permanent, c’est une étape dans votre cheminement. La formation continue et c’est aussi un investissement en tant que diacre pour la paroisse.

La formation ne sera bien sûr pas terminée au bout de 6 ans, la formation est importante tout au long de sa vie. Le diacre est appelé à accomplir sa fonction avec « charité et simplicité de cœur, pour aider l’évêque et ses prêtres et faire progresser le peuple chrétien ». Cette formule vient du rituel d’ordination. C’est être au service du ministère sacerdotal de l’évêque.

 

Cet engagement en tant que diacre permanent pour le diocèse n’est pas un engagement isolé. C’est un engagement pour la paroisse, mais aussi dans votre vie personnelle et professionnelle, un engagement associatif, au service d’une communauté.

Dans la commune de Montréal où je travaille, je fais partie de plusieurs associations. Bien évidemment, au départ, j’ai un peu caché le début de ma formation à Toulouse, parce qu’on ne sait pas si on arrivera à la fin du cycle. Après dans un village, tout se sait. Quelqu’un m’a demandé un jour si je me préparais pour être diacre. Et ça n’a pas surpris les personnes du village qui me connaissent et qui connaissent mon engagement depuis tout petit dans l’Eglise. Pour eux c’était logique et évident que je puisse être ordonné diacre un jour.

 

Lourdes tient une place toute particulière dans votre vie, et avec notre diocèse puisque depuis de nombreuses années, vous participez au pèlerinage diocésain à Lourdes.

Lourdes, c’est une longue histoire. J’ai toutes les photos du pèlerinage de Lourdes, la première est en noir et blanc, elle date de 1986. J’allais à Lourdes avant mais pas en pèlerinage diocésain. Mon premier pèlerinage date de 1986 et depuis 1986 je n’ai raté aucun pèlerinage à Lourdes.

Si je vais à Lourdes, c’est grâce à une personne qui m’a pris sous son aile, c’est le chanoine Teisseire, qui a été directeur des pèlerinages pendant 30 ans. C’était un grand personnage du diocèse et c’est avec lui que j’ai beaucoup appris ce qu’étaient les pèlerinages et ensuite, avec Patrick Gandoulas puis Eliane Argerich. C’est vrai que je suis baigné depuis 1986 dans les pèlerinages, pour accompagner les pèlerins et l’hospitalité Saint Régis. Je m’occupe de la liturgie pendant le pèlerinage.  C’est vrai que Lourdes a pour moi une très grande place dans mon cœur. C’est un lieu où je vais souvent dans l’année, 5 ou 6 fois, en pèlerinage diocésain en juillet ou en décembre avec le diocèse, les journées du catéchisme et à titre personnel.

 

Pour les personnes qui n’ont jamais assisté à une ordination diaconale, comment se passe la cérémonie ?

L’évêque demande si je peux être ordonné diacre. Bertrand Caux, responsable diocésain du diaconat, répondra à l’évêque que je suis apte à être ordonné diacre. Après l’homélie de Mgr Planet, il y aura l’ordination elle-même avec l’imposition des mains. Ensuite, nous chanterons le Veni Creator. Puis celui qui va être ordonné s’allonge pour la prostration pendant la Litanie des Saints. Ensuite, il y a la remise de la vêture. Et l’évêque remettra l’Evangile au diacre : « Recevez l’Evangile du Christ, que vous avez mission d’annoncer. Soyez attentif à croire à la Parole que vous lirez, à enseigner ce que vous avez cru, à vivre ce que vous avez enseigné. »

 

Rendez-vous le dimanche 23 septembre à la collégiale Saint Vincent de Montréal à 16h00 pour l’ordination diaconale de Jean-Claude Bourdil.