Proposition d'un temps de prière en lien avec l'Office du Vendredi Saint ! — Diocèse de Carcassonne & Narbonne

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Proposition d'un temps de prière en lien avec l'Office du Vendredi Saint !

Publié le 29/03/2021
Le Vendredi saint, les chrétiens qui le souhaitent sont invités à rejoindre l'église où est célébré l' Office de la Passion du Seigneur.

Dans le contexte de la crise sanitaire que nous traversons, la Commission Diocésaine de Pastorale Liturgique et Sacramentelle propose une trame de Liturgie de la Parole à tous ceux qui souhaitent ouvrir l'église de leur village pour vivre un temps de prière communautaire en union avec l' Office paroissial célébré ailleurs.

Conseils de préparation :

En ce jour du Vendredi saint, la croix du Christ et le lieu de la Parole requièrent toutes les attentions. La croix est dépouillée, sans lumière ni ornement. Le lectionnaire est posé sur l'ambon pour la proclamation des lectures bibliques. Dépouillement, sobriété et temps de silence sont retenus pour vivre ce temps de prière. Un fond musical discret, à la tonalité appropriée, peut accueillir les fidèles jusqu'à l'heure prévue pour la célébration où tout se tait.
Il est vivement recommandé de désigner les lecteurs à l'avance afin de leur transmettre les textes quelques jours avant le temps de prière. Pour l'animation de la célébration, il y aura dans la mesure du possible une personne qui conduit la prière, plusieurs lecteurs, une personne pour entonner et soutenir le chant des participants. Il serait bon de prévoir aussi une feuille pour l'assemblée afin de favoriser la participation.

Feuille pour l'Assemblée à télécharger.

Entrée en prière

Monition d'accueil

Celui ou celle qui conduit la prière peut introduire ce temps de prière en ces termes :

Frères et Soeurs, le Vendredi saint, l' Église célèbre dans le mystère de la croix l'accomplissement de notre Salut. Elle fait mémoire de la mort de son Seigneur. Elle l' accompagne sur le chemin de sa Passion et entre avec lui dans le silence du tombeau. En lien avec tous ceux qui célèbrent aujourd'hui la Passion de notre Seigneur, laissons-nous rejoindre par celui qui se fait silence. Unissons-nous à son offrande et confions-lui toutes nos souffrances.

Après un moment de prière en silence, celui ou celle qui conduit la prière dit :

Prière d'ouverture :

Seigneur, nous savons que tu aimes sans mesure,
Toi qui n'as pas refusé ton propre Fils
mais qui l'as livré pour sauver tous les hommes ;
Aujourd'hui encore, montre-nous ton amour :
Nous voulons suivre le Christ
qui marche librement vers sa mort ;
soutiens-nous comme tu l'as soutenu,
et sanctifie-nous dans le mystère de sa Pâque.
Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Écoute de la Parole de Dieu

Les textes bibliques sont lus depuis l'Ambon dans le lectionnaire (cf. p. 138-151 )

1ère lecture : Lecture du livre du prophète Isaïe IS 52, 13-53, 12
« c'est à cause de nos fautes qu'il a été broyé. »

Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l'apparence d’un fils d’homme. Il étonnera de même une multitude de nations; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler. Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ? Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’ avons méprisé, compté pour rien. En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui: par ses blessures, nous sommes guéris.

Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple. On a placé sa tombe avec les méchants, son tombeau avec les riches ; et pourtant il n’avait pas commis de violence, on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de  réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.

Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes. C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé luimême jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.

Parole du Seigneur.

Tous répondent : Nous rendons grâce à Dieu.

Psaume 30

R/ Ô Père, en tes mains, je remets mon Esprit.

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins ;
je fais peur à mes amis,
s’ils me voient dans la rue, ils me fuient.

On m’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule ;
ils s’accordent pour m’ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s’acharnent.

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur ! R/

Pour la mise en oeuvre de ce psaume, on peut se référer aux suggestions des revues liturgiques et au recueil « Chants Notés de l' Assemblée » (cf. page 52 Ant. 2). On peut préférer choisir l'antienne : « En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit ». Pour la psalmodie, on suggère une alternance soit entre un soliste et l'assemblée, soit entre deux groupes qui se répondent. Si on ne dispose pas de moyens nécessaires pour chanter, notons alors qu'il est possible d'utiliser une forme parlée. Un lecteur dit ce qui est en caractère standard et l'assemblée lui répond en lisant le texte en caractère gras.

Acclamation à l'Évangile

« Le Christ s'est fait obéissant » ( Hx 43-76 - T : d'après Ph 2,6-11 - M : M. Godard ) ou se référer aux revues liturgiques pour toute autre acclamation appropriée.

R/ Le Christ s'est fait obéissant pour nous,
jusqu'à la mort, et la mort de la croix. (bis)

Les versets sont lus ou chantés par l'animateur ( ANIM) :

1. « Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom
qui est au-dessus de tout nom ! » R/

2. « Au nom de Jésus, aux cieux sur terre et dans l'abîme,
que tout être vivant tombe à genoux et que toute langue
proclame ; Jésus-Christ est le Seigneur pour la Gloire
de Dieu le Père. R/

Cette acclamation peut être écoutée en cliquant sur le lien suivant :
https://www.youtube.com/watch?v=arw0DjQGKOk

La partition se trouve dans la revue « Voix Nouvelles n° 32 »

De l'Évangile selon saint Jean : Jn 18, 1-19, 42

Pour la proclamation de cet évangile, nous proposons une lecture de la passion méditée en la coupant par séquences. On peut choisir d'avoir plusieurs lecteurs, mais plutôt un seul lecteur par séquence ; ce qui suppose de désigner à l'avance cinq lecteurs. Entre chaque séquence, on suggère une pause musicale ou chantée et une pause silencieuse après la mort du Christ.

« La Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon St. Jean. »
Au jardin des Oliviers : Jn 18,1-14 (L 1)

En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes . Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre. Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. » Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez les partir.» Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? » Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »

Chez Caîphe : Jn 18,15-27 ( L 2 )

Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! » Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer.

Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement. Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. » À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.

Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi,
l’un de ses disciples ? » Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! » Un des
serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : «
Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre le
nia. Et aussitôt un coq chanta.

Au palais du Gouverneur : Jn 18,28-19,16 ( L 3 )

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : «Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. » Pilate leur dit : « Prenez-le vousmêmes et jugez-le suivant votre loi.» Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. » Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? ». Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus  répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? »

Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? » Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.

Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le! Crucifie-le! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu? » Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? » Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à L’empereur. » En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage - en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.

Au calvaire : Jn 19,17-30 (L4)

Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “ Roi des Juifs ”; mais : “ Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.”» Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli ». Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

( Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant. )

Après la mort de Jésus : Jn 19,31-42 (L5)

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé. Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème - celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit - vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

- Acclamons la Parole de Dieu

Tous : Louange à Toi Seigneur Jésus.

Proposition de pauses pour méditer entre les séquences suivantes :

  • Après la séquence 1 « Au jardin des Oliviers » : « Si l'espérance t'a fait marcher » - G213 (couplets n° 4 et 7)
  • Après la séquence 2 « Chez Caïphe » : pause musicale ou temps de silence ou bien « Au Coeur denos détresses » H128 – CNA n° 462 (couplet 1)
  • Après la séquence 3 : « Au palais du gouverneur » : « Fais paraitre ton jour » Y53 - CNA n° 552 couplet n°3 ou « Mystère du Calvaire » H 44 CNA 464 (couplet n° 1) ou tout autre chant adapté.
  • Après la séquence 4 : « Au calvaire » : Temps de silence.

La Grande Prière Universelle

L'animateur peut introduire les intentions de prières en disant :

Levons les yeux vers le Seigneur. Portons en notre prière les peines et les souffrances du monde.

1. Pour la Sainte Église

L 1 : Prions, frères bien aimés, pour la sainte Église de Dieu :
L 2 : Que le Père tout-puissant lui donne la paix et l’unité, qu’il la protège dans tout l’univers ; et qu’il nous accorde une vie calme et paisible pour que nous rendions grâce à notre Dieu.

(Silence)

Après chaque temps de silence, on peut prendre un refrain comme par exemple :

« Dieu de tendresse, souviens-toi de nous ! »

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, dans le Christ, tu as révélé ta gloire à tous les peuples ; Protège l’oeuvre de ton amour : afin que ton Église répandue par tout l’ univers demeure inébranlable dans la foi pour proclamer ton nom. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

2. Pour notre Saint Père le Pape

L 1 : Prions pour notre saint Père le pape François, élevé par Dieu notre Seigneur à l’ordre épiscopal :
L 2 : Qu’il le garde sain et sauf à son Église pour gouverner le peuple de Dieu.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant dont la sagesse organise toutes choses, daigne écouter notre prière : Protège avec amour le pape que tu as choisi, afin que, sous la conduite de ce pasteur, le peuple chrétien que tu gouvernes progresse toujours dans la foi. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

3. Pour le clergé et le peuple fidèle

L 1 : Prions pour notre évêque Monseigneur Alain Planet, pour tous les évêques, les prêtres, les diacres, pour tous ceux qui remplissent des ministères dans l’Église, et pour l’ensemble du peuple des croyants.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant dont l’Esprit sanctifie et gouverne le corps entier de l’Église, exauce les prières que nous t’adressons pour tous les ordres de fidèles qui la composent : Que chacun d’eux, par le don de ta grâce, te serve avec fidélité. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

4. Pour les catéchumènes

L 1 : Prions pour les catéchumènes :
L 2 : Que Dieu notre Seigneur ouvre leur intelligence et leur coeur, et les accueille dans sa miséricorde ; Après avoir reçu le pardon de tous leurs péchés par le bain de la naissance nouvelle, qu’ils soient incorporés à notre Seigneur Jésus Christ.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui assures toujours la fécondité de ton Église, augmente en nos catéchumènes l’intelligence et la foi : qu’ils renaissent à la source du baptême et prennent place parmi tes enfants d’adoption. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

5. Pour l'unité des chrétiens

L 1 : Prions pour tous nos frères qui croient en Jésus Christ et s'efforcent de conformer leur vie à la vérité :
L 2 : Demandons au Seigneur notre Dieu de les rassembler et de les garder dans l'unité de son Église.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui rassembles ce qui est dispersé, et qui fais l’unité de ce que tu rassembles, regarde avec amour l’ Église de ton Fils : Nous te prions d’unir dans la totalité de la foi et par le lien de la charité tous les hommes qu’un seul baptême a consacrés. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

6. Pour les juifs

L 1 : Prions pour les Juifs à qui Dieu a parlé en premier :
L 2 : Qu’ils progressent dans l’amour de son Nom et la fidélité à son Alliance.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui as choisi Abraham et sa descendance pour en faire les fils de ta promesse, conduis à la plénitude de la rédemption le premier peuple de l’Alliance, comme ton Église t’en supplie. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

7. Pour ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ

L 1 : Prions pour ceux qui ne croient pas en Jésus Christ :
L 2 : Demandons qu’à la lumière de l’Esprit Saint, ils soient capables eux aussi de s’engager pleinement sur le chemin du salut.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, donne à ceux qui ne croient pas au Christ d’aller sous ton regard avec un coeur sincère, afin de parvenir à la connaissance de la vérité ; Et donne-nous de mieux nous aimer les uns les autres et d’ouvrir davantage notre vie à la tienne, pour être dans le monde de meilleurs témoins de ton amour. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

8. Pour ceux qui ne connaissent pas Dieu

L 1 : Prions pour ceux qui ne connaissent pas Dieu.
L 2 : Demandons qu’en obéissant à leur conscience ils parviennent à le reconnaître.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui as créé les hommes pour qu’ils te cherchent de tout leur coeur et que leur coeur s’apaise en te trouvant, fais qu’au milieu des difficultés de ce monde tous puissent discerner les signes de ta bonté et rencontrer des témoins de ton amour : qu’ils aient le bonheur de te reconnaître, toi, le seul vrai Dieu et le Père de tous les hommes. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

9. Pour les pouvoirs publics

L 1 : Prions pour les chefs d’État et tous les responsables des affaires publiques
L 2 : Que le Seigneur notre Dieu dirige leur esprit et leur coeur selon sa volonté pour la paix et la liberté de tous.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui tiens en ta main le coeur des hommes, et garantis les droits des peuples, viens en aide à ceux qui exercent le pouvoir. Que partout sur la terre s’affermissent avec ta grâce la sécurité et la paix, la prospérité des nations et la liberté religieuse. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

10. Pour tous les hommes dans l'épreuve

L 1 : Frères biens-aimés, prions Dieu le Père tout-puissant d’avoir pitié des hommes dans l’épreuve.
L 2 : Qu’il débarrasse le monde de toute erreur, qu’il chasse les épidémies et repousse la famine, qu’il vide les prisons et délivre les captifs, qu’il protège ceux qui voyagent, qu’il ramène chez eux les exilés, qu’il donne la force aux malades, et accorde le salut aux mourants.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, consolation des affligés, force de ceux qui peinent, entends les prières des hommes qui t’appellent, quelles que soient leurs souffrances : Qu’ils aient la joie de trouver dans leurs détresses le secours de ta miséricorde. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

11. Pour toutes les personnes éprouvées par la pandémie de la Covid-19

L 1 : Frères bien-aimés, prions pour toutes les personnes éprouvées par la pandémie de la Covid-19 :
L 2 : Prions pour ceux et celles qui sont confrontés à l'angoisse, à la mort, ou au deuil en ces temps difficiles.

(Silence)

ANIM : Dieu éternel et tout-puissant, force de ceux qui espèrent en toi, regarde avec compassion ceux qui se trouvent, en ces jours, dans une situation de désarroi : nous te prions pour les malades et pour ceux qui les soignent ; que tes secours, toujours présents, assistent ceux qui ont besoin de toi et que ta grâce accorde aux défunts la vie éternelle que tu veux offrir à tous. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. R/ Amen.

Contemplation de la Croix

Pendant un long temps de silence, on peut contempler la croix et se mettre à genoux.
Un chant peut conclure ce temps de recueillement.

Croix plantée sur nos chemins
(H 189 - Bernard/Akepsimas/Studio SM)

Refrain : Croix plantée sur nos chemins,
Bois fleuri du sang versé,
Croix plantée sur nos chemins,
Sauve en nous l´espoir blessé !

1. Aux branches mortes de Judée
Voici la vie qu´on assassine.
La voix du Juste condamné
S´éteint sans bruit sur la colline.

2. Le Fils de l´Homme abandonné
Connaît la nuit de nos souffrances.
Le sang jaillit de son côté
Comme un grand fleuve d´espérance.

3. Tu crois, Seigneur, au lendemain
Comme un veilleur attend l'aurore.
Les yeux remplis de ton matin,
Nous veillerons longtemps encore.

4. C'est au printemps que germera
Le grain tombé en pleine terre.
Bientôt la Pâque fleurira
Comme une gerbe de lumière.

On peut écouter ce chant en cliquant sur le lien suivant :
https://www.youtube.com/watch?v=jYd2FSmJUh0

On peut opter pour un autre chant comme par exemple :

  • Victoire ! Tu règneras ! (H 32 ; CNA 468 - couplets 1, 2, et 3) ou bien  
  • « Ô Croix dressée sur le monde » (H 30 CNA 465) ou tout autre chant approprié.
  •  « Ô croix plus noble » (H 164 – CNA 466)

Conclusion du Temps de Prière

Celui ou celle qui conduit la prière :

En union de prière avec les membres de nos communautés paroissiales qui célèbrent la Passion de notre Seigneur, d'un seul coeur, nous osons dire avec confiance :

Notre Père ...

Oraison (ANIM)

Regarde, Seigneur, nous t'en prions, la famille qui t'appartient : c'est pour elle que Jésus, le Christ, notre Seigneur, ne refusa pas d'être livré aux mains des méchants ni de subir le supplice de la croix. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Le temps de prière se termine dans le silence et le recueillement.

S I L E N C E

 

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Commission Diocésaine de Pastorale Liturgique et Sacramentelle Diocèse de Carcassonne et Narbonne

 

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