Table Ronde Virtuelle "Aimer et Comprendre la Création" - Rediffusion — Diocèse de Carcassonne & Narbonne

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Table Ronde Virtuelle "Aimer et Comprendre la Création" - Rediffusion

Publié le 02/03/2021
Lundi 22 février s'est déroulé "digitalement" une table ronde virtuelle autour du thème de la création. Des échanges d'une grande qualité ont bercé le public durant près de 2h.

Pour cette Table Ronde Virtuelle inédite, Clothilde De Ravignan a pris à coeur son rôle d'animatrice des débats. Autour de la table, elle s'est appuyée sur : 

  • Soeur Suzanne, dominicaine au sein de la communauté Sainte-Catherine-de-Sienne 
  • Louis Fabre, vigneron bio et engagé au sei nde la aproisse Saint-Régis-en-Lézignanais 
  • Bernard Gils, animateur pour le CCFD - Terre Solidaire 
  • Océane Artigas, coordinatrice au sein de la Pastorale des Jeunes. 

 

Aimer et Comprendre la création 

Quel est l’amoureux qui n’a jamais regardé avec intensité le sujet de son amour ?


Avant même que d’être inscrit dans l’être humain, cette passion amoureuse était déjà là, dans le désir de Dieu, dès l’origine comme nous le fait comprendre, dans son intuition, l’auteur du poème biblique de la Création.


Après avoir créé les luminaires la terre et tout ce qu’elle contient, «Dieu vit que cela était bon». Faisons l’homme à notre image comme notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages… Dieu vit tout ce qu’il avait fait : « cela était très bon ».


Chouraqui, cet immense traducteur de l’hébreu, fait sentir les traces d’un grand bonheur : quel bien ! Un bien intense ; et « c’est ainsi. »


Ensuite, le texte apporte une nuance importante : « Elohîm prend le glébeux et le pose au jardin d’Éden, pour le servir et pour le garder ». Ainsi, il est donné à l’homme une fonction de gardiennage, de protection pour une juste utilisation de ce jardin, comme un super ingénieur des eaux et forêts. Ici, l’intuition du poète fait ressortir que l’homme y reçoit sa fonction d’utilisateur mais aussi de gardien.


Pour bien garder il faut connaître et aimer. Et on ne peut aimer sans être émerveillé.
Que se passe-t-il en nous lorsque nous connaissons ces moments inouïs où le temps semble suspendu, nous ne sommes que regard, que contemplation, dans un ailleurs délicieux. Quelles sont les lieux de notre être qui sont touchés à ce moment-là ?